Quelle que soit la classe des anti-inflammatoires (autres que corticoïde), le risque d'infarctus dès la première semaine serait loin d'être négligeable, surtout si la posologie est élevée. En cas de traitement au long cours, le cap du premier mois passé, le risque ne semble pas s'aggraver.
K. van Wijk, K. Lenaerts et coll. dans Sports & Exercice, décembre 2012; B. M. Lin, S. G. Curhan, et coll. dans American Journal of Epidemiology, janvier 2017; INSERM, mars 2017; M. Ben Maamar, L. Lesné, K. Henning, et coll. dans Scientific Reports, mars 2017.
D'autres études montrent les effets indésirables de l'ibuprofène sur la muqueuse gastro-intestinale pour des athlètes cherchant à prévenir l'apparition de douleurs pendant leur entraînement, sur la perte d'audition chez la femme, sur le développement des organes sexuels chez le foetus lors du premier trimestre de gestation.
Un risque significatif
Si on se réfère aux "rapports des chances" (odds ratio) respectifs de ces médicaments :
- rofécoxib 1,58 soit 58%
- naxoprène 1,53
- diclofénac 1,50
- ibuprofène 1,48
- célécoxib 1,24
Non seulement les médecines naturelles sont souvent aussi efficaces que l'allopathie, mais elles n'augmentent pas la probabilité de crises cardiaques. Faîtes le meilleur usage possible de cette actualité, toujours d'actualité.