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Le système nerveux périphérique

Le système nerveux périphérique (SNP) est la deuxième grande composante de notre système nerveux après le système nerveux central (SNC) composé du cerveau et de la moëlle épinière.

Le système nerveux autonome (SNA), ou système neurovégétatif, et le système nerveux somatique (SNS) sont les deux composantes majeures du système nerveux périphérique (SNP).

Le SNA contrôle les actions involontaires. Il s'occupe plutôt des fonctions vitales internes et règle l'homéostasie au travers du système nerveux (ortho)sympathique, du système nerveux parasympathique et du système nerveux entérique (appareil digestif).

Le SNS contrairement au SNA contrôle les actions volontaires et les réflexes à travers les muscles squelettiques. Son champ d'action est donc dans les mouvements volontaires du corps dans l'environnement extérieur.

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reflexes-enfantins, mai 2022

Les réflexes enfantins

Les réflexes enfantins sont également connus sous le nom de réflexes primitifs, de réflexes archaïques ou de réflexes instinctifs. Ces réflexes assurent la survie et le développement du nourrisson et de l'enfant. Ils seront finalement remplacés, après leur intégration, par les réflexes de posture qui sont la base d'un schéma corporel global pour assurer une bonne motricité fine, celle qui est requise pour la coordination des activités mettant en oeuvre entre l'oeil, les membres et l'équilibre (posture globale, écriture, vélo, indépendance gauche/droite, indépendance haut/bas,...). L'intégration des réflexes enfantins construit une bonne communication entre le tronc cérébral, siège de nos réflexes, et le cortex, siège de notre pensée volontaire. Le niveau d'intégration des réflexes enfantins rejaillira sur l'adolescent et l'adulte, sur ses capacités mmotrices et sur sa gestion du stress.

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le-phenomene-du-stress, avr. 2022

Le phénomène du stress

Hans Selye (1907-1982) Les travaux de Hans Selye ont permis de mieux comprendre le stress. C'est lui le premier qui a utilisé ce mot en 1936 pour désigner ce qu'il avait découvert sur ce qui était connu alors comme le 'General Adaptation Syndrome'. Il détourne alors le terme anglais de 'distress' (détresse) et crée le néologisme stress. Hans Selye [1] disait : "Chacun est soumis au stress, chacun en parle, et pourtant très peu ont pris jusqu'à maintenant la peine de tenter de savoir ce qu'est vraiment le stress au sens propre du terme." Le stress est un moment pendant lequel l'organisme s'autorégule pour s'adapter à l'environnement[2]. Le stress recouvre alors la cause et l'effet. La réaction est spécifique et dépend de la nature du stress. Par exemple, s'il faut chaud, j'ouvre la fenêtre ou je me découvre, s'il y a trop de bruit, je mets des bouchons ou je quitte la pièce ou j'agis sur la source du bruit. Note(s) ^ Hans Selye (1907-1982) est le fondateur et le directeur de l'Institut de médecine et de chirurgie expérimentale de l'université de Montréal et un pionnier des études sur le stress. ^ En 1860, Claude Bernard (1813-1878), médecin et physiologiste, définit le milieu intérieur qui deviendra plus tard l'homéostasie. C'est sur le milieu intérieur que le stress va influer.

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