Dès 1991, des pays comme la Suède, l'Allemagne, avec réticence au début, le Canada, le Japon, la Russie, l'Autriche, l'Australie interdisent l'usage du mercure en bouche sous la forme de plombage et d'amalgame. La France résiste et nie toutes les preuves d'intoxication portaient par le docteur Jean-Jacques Melet, le professeur Marie Grossman, le professeur Picot et le chimiste Jean-Marc Danze suite aux rapports de Kiel et Tübingen.
Remontons dans le temps. La toxicité du mercure est connu dès l'Antiquité grecque. Plus récemment, la toxicité des amalgames est connue depuis 1927 et a été gardée secrète pour des raisons financières et de paresse intellectuelle. À moins de dire que le mercure est inoffensif dans la bouche, dans l'environnement, dans l'alimentation..
L'intoxication au mercure n'est pas banale pour différentes raisons :
- L'intoxication va perdurer pendant des années même après que les plombages et amalgames aux métaux lourds ont été retirés.
- Le mercure a une prédilection pour certains organes : les reins, le foie, le système nerveux, le cerveau (perte de la mémoire immédiate d'une pièce à l'autre), l'hypophyse, la rate, la moelle osseuse, les gencives (parondotose).
- Le mercure affecte également la vue, l'odorat et l'audition.
- Le mercure exerce une action délétère sur l'ensemble de l'organisme causant de nombreuses maladies.
- La présence de métaux lourds, et plus particulièrement de mercure dans l'organisme, empêchent les effets thérapeutiques des médications pour se soigner.
Parmi les trois sortes de stockage de mercure, c'est le méthylmercure organique qui est le plus dangereux.
L'intoxication par la bouche est de loin supérieure à celle par l'alimentation. Les études de Kiel et Tübingen montrent que la concentration moyenne en mercure était de 11,6 microgrammes par litre dans la salive à jeun et de 29,3 microgrammes par litre dans la salive de mastication, des moyennes très largement supérieures aux moyennes avancées par les autorités continuant à autoriser l'utilisation du mercure.