Le mercure dentaire
Publié le jeudi 15 décembre 2022, 2h59 - modifié le 14/12/23 - Métaux lourds - Lien permanent
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Le mercure a été interdit dans de nombreux domaines : semences, pâte à papier, peinture, piles, thermomètre. Mais, étrangement, en France, ni dans les plombages ni dans les amalgames dentaires. À ma connaissance, seule l'ANSM a édité en 2014 un document déconseillant l'usage des amalgames à base de mercure. Le document est fourni dans sa totalité en annexe.
Pour rappel, un plombage ou un amalgame au mercure contient environ 1 gramme de mercure soit 1 000 000 de microgrammes !! ainsi que d'autres métaux dangereux comme l'argent, l'étain s'il est méthylé...
Dans la bouche[1], un plombage libère les métaux qui le composent. Le mercure est relargué sous forme de vapeurs mesurables avec l'appareil Jérôme. Ce métal se retrouve dans le sang sous forme d'ions mercurique. De plus, les vapeurs de mercure sont libérées au moment de la pose, du polissage, du meulage et de la dépose des amalgames.
L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) réaffirme sa volonté de voir diminuer de façon importante l’utilisation des amalgames à base de mercure, matériau d’obturation utilisé dans le cadre du traitement de la carie dentaire.
Toute dépose non précautionneuse peut se révéler dramatique.
Les vapeurs vont être absorbées par les poumons à 80% voire par les sinus. Elles sont ensuite fixées en grande partie par le cerveau. Le mercure ionique du sang est absorbé par le tube digestif. La méthylation de ce mercure dans le tube digestif va le rendre encore plus absorbable.
Après cela, il va s'accumuler dans les différents organes.
Pourquoi le mercure est-il utilisé ?
Au milieu du 19ème siècle aux Etats-Unis d'Amérique, le traitement des caries se fait avec de l'or. Certains dentistes, pour accroître leur clientèle et leurs bénéfices, décident d'utiliser le mercure beaucoup moins cher. Ce procédé s'est ensuite généralisé dans les pays riches.
De plus, les matériaux dentaires à l'instar des matériaux chirurgicaux ne font pas l'objet de tests légaux de toxicité : tests de cancérogénicité, tératogénicité, cytotoxicité, génotoxicité. On retrouve ici la même duplicité concernant les vaccins qui n'étant considérés comme des médicaments ne passent pas les mêmes tests que les médicaments !!
Note(s)
- ^ Lire Amalgames dentaires, un problème de santé publique. Rapports de Kiel et Tübingen, éditions Marco Pietteur