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Bienvenue !

Ainsi être en bonne santé n'est pas la simple absence de maladie. Notre société ainsi que malheureusement une grande partie des professionnels de santé considèrent trop souvent que le simple fait de ne pas être malade est un signe de bonne santé. Le signal, les symptômes, que nous envoie le corps sont alors mal compris.

 

bonjour-tout-le-monde

Je dirai même que cette conception nous entraîne dans une pente dangereuse ; la pente individuelle du déni, et la pente collective de la gestion financière de la santé publique.

La trop fameuse formule de Jules Romains, "Tout bien portant est un malade qui s'ignore", dans Knock ou le Triomphe de la médecine (1923) pourra être aisément inversé et nous révéler une vérité bien cachée : "Tout malade est un bien portant qui s'ignore".

Ainsi si l’absence de maladie ne permet pas de définir un état de santé, la maladie peut, quant à elle, être le symptôme d’un humain en bon santé ! Réfléchissez à ce qui pourrait apparaître comme un paradoxe. Le déclenchement d'une maladie par un ou des symptômes n'est-il pas aussi un signal envoyé par le corps physique pour nous avertir d'un dysfonctionnement, d'un déséquilibre qui est à l'oeuvre à "notre insu" ? Ceci est à méditer me semble-t-il.

Comme premier billet il me semble important de rappeler ce qui a été décidé après le cataclysme de la seconde guerre mondiale lors de l’assemblée constituante de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui adopta à New York le 22 juillet 1946 la déclaration suivante :

La santé est un état de bien-être total physique et mental de la personne. Ce n’est pas la simple absence de maladie et d’infirmité.

Il y a une écologie humaine. C’est-à-dire qu’il existe des lois naturelles, ni forcément divines, ni forcément scientifiques, ni forcément culturelles, qui s’appliquent à l’ensemble du monde vivant et inerte dont l'homme fait parti. Pour n’en citer qu’une, d'une de ces lois naturelles, pensons à l’entropie, la deuxième loi de la thermo-dynamique. Ces lois sont d'ordre physique, chimique, biologique, spirituelle, etc. Ce sont les lois qui gouvernent l'infiniment grand et l'infiniment petit et que nous avons vraiment du mal à appréhender dans une théorie du tout. Les sciences dures, qui se veulent être au dessus des contingences humaines, n'expliquent pas tout. La vie ne peut pas se réduire à une algorythme ou à du big data. 

Pour la Médecine Traditionnelle chinoise (MTC), cette écologie repose sur un état d’équilibre entre les différentes composantes du corps/esprit humain qui découle du Tao (assimilé dans son Ethique par Spinoza à l'être infini) et se retrouve dans le système énergétique humain yin/yang.

Je ne parle pas de la MTC par hasard. J’ai suivi les cours de l’Institut Français de Kinésiologie Appliquée de Grenoble de 2000 à 2003 et j’ai pratiqué la kinésiologie en cabinet de 2001 à 2007. La kinésiologie repose pour une part importante sur la MTC et son modèle énergétique.

Cependant, ne nous y trompons pas, mes racines, à l'image de mon arbre généalogique, sont diverses et nombreuses. Elles sont avant tout d’ordre empirique et didactique et reposent sur une curiosité alimentée par une insondable profondeur du corps/esprit humain.

Nous ignorons presque tout de notre corps : la localisation des organes, leur taille, leur forme, leur fonction. Une connaissance intellectuelle est insuffisante car nous ne percevons pas les messages subtils que le corps/esprit nous transmet sans cesse sous forme de feedback corporel pour prendre les meilleures décisions.

Il nous faut réinvestir ce corps qui nous abrite [1]. C'est un pas dans la bonne direction pour reprendre en main sa propre santé. Tourner nos regards vers l'intérieur et écouter nos ressentis pour percevoir ce que notre corps/esprit veut nous dire, nous transmettre : des émotions, des sentiments [2], des ressentis corporels, des mémoires,...

C'est en développant cette qualité que l'on reprend confiance en soi. C'est ainsi que l'on peut petit-à-petit regagner notre estime de soi. Elle nous fait défaut.

Pourquoi ?

Car nous donnons très facilement notre accord (donc notre pouvoir) à ceux qui savent [3], qui se présentent comme tel ; ceux dont le métier est de savoir, les professionels, les experts. Nous avons toujours besoin d'humains qui cherchent et qui donc sont en avance sur les connaissances de notre temps. Mais, la décision doit rester nôtre. La décision engage. Et pas seulement individuellement. Pour assumer les conséquences de cet engagement, nous ne pouvons donc pas uniquement dépendre de sachants qui, par définition, ne font jamais face aux conséquences de nos décisions.

Confiance, estime de soi, prise de décisions, prendre la responsabilité des conséquences de nos paroles, de nos pensées, de nos actions. Même s'il est toujours possible de se tromper, cela permet au moins d'apprendre de ses  erreurs[4]

J’aurai l’occasion d’y revenir. Ce premier message est une prise de contact et tout ne saurait être dévoilé lors du premier rendez-vous, n'est-ce pas !

Il ne me reste donc plus qu’à vous espérer en bonne santé et, si tel n’est pas le cas, de vous savoir en recherche d’un mieux être, en chemin sur les innombrables voies de la sagesse humaine.

Note(s)

  1. ^ Le bouddhisme nous dit que le corps est un véhicule. Le bouddhisme, qui peut être présenté comme une philosophie du bonheur et non pas du renoncement, nous dit également que les trois catégories qui mènent à la souffrance sont : l'aversion, la cupidité et l'ignorance.
  2. ^ Les sentiments sont des productions mentales faites à partir de réflexions sur nos émotions.
  3. ^ Savoir n'est pas connaître. La différence est dans le ressenti que nous donne l'expérience personnelle. Il faut redonner toute sa place à l'expérimentation personnelle à l'école en promouvant des métohdes éducatives qui engagent le corps. L'éducation est trop souvent conceptuelle ne mettant en oeuvre que nos perceptions audiovisuelles et auditives.
  4. ^ Un savoir théorique peut être la base d'une éducation bien évidemment. Mais nous n'apprenons réellement que de nos erreurs. C'est de l'expérience de nos apprentissages que nous validons les savoirs théoriques et en retirons quelque chose pour nous et la connaissance du monde réel.
Philippe Idlas

Auteur·rice : Philippe Idlas

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