Toutes celles et ceux qui ont osé aller plus loin quitte à perdre leur statut social, leur crédibilité, leur clientèle, sans pour autant jamais renoncer à ce dans quoi ils ont cru pour l'avoir révélé, découvert. Alors il nous sera souvent opposé la science comme seul horizon indépassable de vérité.. Cela me semble un peu court. Car, dans une société démocratique, seul le dialogue peut être garant d'une justice qui soude la société en un ensemble cohérent et solidaire. Le consensus ne peut pas être dicté par un seul groupe et imposé aux autres. Le consensus doit forcément, naturellement, ontologiquement passé par des phases de dissensus. Ainsi, écarté d'office des idées, des résultats, des études, qui répondent pas aux normes de la science sans chercher à dialoguer relève pour le moins d'un attitude biaisé, pour le pire de la corruption.
L'ignorance c'est ce vide, cet espace qui nous fait progresser. Il y a des ignorances moins dangereuses que des savoirs scientifiques biaisés dont l'intention première serait d'ordre pécuniaire, égocentrée, de recherche du pouvoir sur la matière et sur les autres.
Au temps des religions, il y avait des penseurs libres, des iconoclastes, des hérétiques.. Ce n'est pas qu'il ont gagné. Ils ont simplement permis à l'humanité d'avancer. Dans notre temps où science, technologie et finance marchent main dans la main, nous avons toujours besoin collectivement de penseurs libres, d'iconoclastes et d'hérétiques pour faire avancer l'humanité.
20 décembre 2022, 10:16
Librement tiré de Soignez-vous, numéro 23, juin 2002, une tribune de Jean-Paul Le Perlier sur l'appel du procès Beljanski Né le 27 mars 1923 en Yougoslavie et décédé à Paris le 28 octobre 1988, Mirko Beljanski, d'origine serbe, a été naturalisé français. Docteur es-science de l'université de Paris, il fut successivement attaché, maître de conférence et directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) jusqu'à sa retraite en 1988.
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03 décembre 2022, 09:43
Médecin homéopathe britannique (1886-1936), le docteur Edward Bach est chirurgien pendant la première guerre mondiale puis pathologiste, bactériologiste et immunologiste. À l'image des grands ancients que sont Hippocrate, Paracelse et Samuel Hahnemann, il dit qu'il n'y a pas de maladies mais des malades. Il a développé une thérapeutique sensible à partir de sa connaissance des plantes présentes dans son environnement immédiat. Avant de mettre au point les élixirs floraux, il a développé sept nosodes à partir de bactéries intestinales sur la base de sept groupes qui identifient des grandes familles d'émotions négatives.
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02 décembre 2022, 08:16
Librement tiré de Plantes & santé, numéro 165, février 2016 Penseur autrichien, né au milieu du 19ème siècle, Rudolf Steiner est un philosophe touche-à-tout qui a élaboré l'antroposophie. D'aucun pourrait dire qu'il s'agit d'un syncrétisme culturel qui mélange les doctrine de Paracelse, médecin suisse du 16ème siècle, l'occultisme européen, la théosophie, et les traditions orientales. Selon R. Steiner, lui-même, l'antroposophie, du grec anthropos, homme, et sophia, sagesse, est : un chemin de connaissance qui tend à relier le spirituel dans l'être humain au spirituel dans l'univers.
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01 décembre 2022, 08:19
Librement tiré de de Plantes & santé, numéro 165, février 2016 Bénédictine rhénane née au 11ème siècle, Hildegarde de Bingen a développé dans son art de guérir les notions suivantes : les quatre éléments, terre-feu-eau-air, de la médecine hippocratique la purification de l'âme le repos et le mouvement du corps l'élimination des "humeurs viciées", l'équilibre des "tempéraments" sur la base d'un régime alimentaire incluant certaines plantes et l'action des pierres
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