Mirko Beljanski, déc. 2022Détaché par le CNRS à l'Institut Pasteur, il y a poursuivi des recherches de biologie moléculaire de 1948 à 1978, mais s'est aussi associé aux recherches du professeur et prix Nobel S. Ochoa, à New-York, de 1948 à 1978, puis a terminé sa carrière au CNRS, détaché à la faculté de médecine de Châtenay-Malabry, de 1978 à 1988.

Il a poursuivi ses recherches dans le privé, en tant que directeur scientifique du Centre de recherches biologiques (Cerbiol), basé à Saint-Prim dans l'Isère (38).

Auteur de 133 publications scientifiques, dont certaines se sont révélées avoir plus de dix ans d'avance, on lui doit notamment la découverte de l'oncotest, de la transcriptase inverse des bactéries, la mise au point d'antiviraux et d'anticancéreux sélectifs ainsi que de protecteurs contre les radiations, en collaboration avec l'armée.

Mais la découverte qui fit se dresser contre lui l'establishment pasteurien, qui fait et défait les carrières médico-scientifiques en France, est la primauté des acides ribonucléiques (ARN) "transformants".. Une primauté des ARN remettant en question l'intangibilité de l'ADN, dogme central de la recherche française qui avait valu en son temps le prix Nobel à Jacques Monod, président de l'institut Pasteur dont la crédibilité avait été quelque peu ébranlée dans cette affaire.