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Notre mode de vie entraîne à la sédentarité

La sédentarité, distincte du manque d'activité physique, correspond au temps passé assis ou allongé dans la journée, hors temps de sommeil. Selon l'OMS, la sédentarité est un facteur de risque majeur de maladies non transmissibles (MNT) ainsi que la quatrième cause principale de décès prématurés dans le monde. La sédentarité a atteint des niveaux alarmants dans la Région de la Méditerranée orientale, qui a le deuxième taux le plus élevé de populations sédentaires parmi les régions de l'OMS et le taux le plus élevé de sédentarité chez les femmes.

La sédentarité singularise le mode de vie actuel, avr. 2024Librement tiré de la lettre verte numéro 31 du docteur Jean-Pierre Willem

Partout dans le monde, nous sommes de plus en plus inactifs dans la vie quotidienne, au travail comme au domicile et dans nos déplacements. Pour beaucoup, l'activité professionnelle se résume à la position assise. Ce schéma se reproduit pendant les heures de loisirs devant les écrans en tout genre qui ont inondé notre environnement. Il en résulte une dépense énergétique quotidienne totale en chute libre depuis les trois dernières décennies. Si vous ajoutez à cela l'utilisation des transports du fait des migrations quotidiennes pour aller travailler et revenir chez soi le soir, la sédentarité, et la réduction de l'activité physique qui en découle, sont une conséquence directe de nos choix de société et se reflètent dans notre état de santé général. L'ANSES, l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail, a publié un avis sur ce sujet en 2022 suite à une enquête menée dès 2016. Il en ressort que seuls 5% des adultes français entre 18 et 64 ans ont une activité physique suffisante pour les protéger de tout problème de santé. Pour les enfants la situation est tout aussi inquiétante puisque près des deux tiers ne sont pas suffisamment actifs. Il est donc important non seulement de réduire les temps de mobilité réduite et dans le même d'augmenter les temps d'activité physique en gardant également en tête que ce nouveau mode de vie devra nécessairement s'accompagner d'une diététique alimentaire saine en réduisant de façon spectaculaire les prises de sucres et de graisses.

Surpoids et diabète

L'importance de l'inactivité physique aggrave les risques liés à la sédentarité. Ils sont majorés quand ils sont cumulés. Les personnes concernés par cette situation sont, selon l'ANSES, plus exposées aux maladies cardiovasculaires, à certains cancers et leur fait courir bien plus de risques d'hypertension ou d'obésité. La conséquence la plus effective est la perturbation de la biologie métabolique. Le corps rencontre alors des difficultés pour décomposer les graisses et les sucres avec comme conséquence l'augmentation du poids corporel, des troubles métaboliques et l'apparition du diabète de type 2. Le métabolisme des sucres et des graisses sont étroitement liés. Le sucre produit de l'énergie et des graisses. Les troubles du métabolisme sont directement connectés aux taux de graisses et de sucres. Baisser le taux de sucre réduit directement le taux des graisses.

Une activité physique quotidienne insuffisante va non seulement impacter le surpoids et le diabète mais également la baisse de la force physique, la diminution du volume musculaire et le vieillissement accéléré.

Qui est concerné par le manque d'activité physique ?

Les adultes de moins de 45 ans sont les plus exposés à la sédentarité. Ce sont les femmes qui sont le plus concernées par cette statistique. Plusieurs types et niveaux d'activités ont été identifiés pour lutter contre l'inactivité et pallier la sédentarité :

  • pratiquer une acticité cardiovasculaire au moins 30 minutes et 5 fois par semaine
  • faire du vélo ou marcher quotidiennement
  • effectuer un renforcement musculaire une à deux fois par semaine, natation, musculation, tennis
  • réaliser des exercices d'assouplissement 2 à 3 fois par semaine

La sédentarité, première cause de mortalité évitable dans nos sociétés modernes

Quelquesoit la tranche d'âge concernée, les recommandations minimales en matière d'activité physique ne sont pas atteintes par la population générale. Les études scientifiques portant sur près de 800 000 personnes fournissent des chiffres édifiants. Les personnes très sédentaires courent 2 fois plus de risques que les personnes peu sédentaires, de souffrir de diabète, d'obésité, de troubles lipidiques, d'événements cardiovasculaires, et de mortalité, toutes causes confondues.

Pour vous aider dans ce changement de mode de vie, les laboratoires Hanbiotech ont mis au point un complément alimentaire pour limiter voire éviter les problèmes de santé liés à la sédentarité. Il s'agit de Coleastim.

Philippe Idlas

Auteur·rice : Philippe Idlas

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