La Santé Par Choix

Librement tiré de Soignez-vous ! numéro 7, septembre 2001, M. D.

De nombreuses questions basiques restent confinées dans l'obscurité de postulats liés aux bibles homéopathques d'Hahnemann, de Kent, de Voisin ou de Kollish, comme : pourquoi 3 granules ? Pourquoi 4CH ou 9CH ou 15CH ? Pourquoi du Korsakov ?

Sortons de ces arguties ou la mauvaise foie le dispute à l'ignorance et essayons de mieux comprendre l'homéopathie en en comprenant le phénomène. Certes, l'homéopathie, à l'opposé de l'allopathie, est donc la médecine des similitudes. C'est à la fois le principe essentiel mais c'est en même temps un peu court pour en comprendre toute l'ingéniosité et l'efficacité. Une fois identifiée et supprimée les trois causes rendant l'homéopathie caduque, il faut comprendre que le choix de la bonne médication et de la bonne dilution sont essentielles.

Pour qu'il y ait homéopathie, il faut qu'il ait dilution et succution

Le principe de l'homéopathisation est d'extraire de la partie matérielle chimique d'une base, une teinture-mère, son empreinte énergétique, son odeur. La finalité d'une fabrication homéopathique est donc un signal vibratoire dont la signature est propre à chaque produit. Se référant aux travaux de Benveniste sur la mémoire de l'eau, ce signal ne se dégage dans toute sa plénitude que lorsque la matière de base a disparu. Cette limite est atteinte à la dilution de 1 023 correspondant à la définition de la molécule-gramme selon Avogadro. En conversion Hahnemann, cela correspond à 23DH ou 11 à 12 CH.

L'homéopathie ne fonctionne pas sur des bases chimiques mais sur des bases physiques, vibratoires comme les ondes radio.

Qu'est-ce que la dynamisation ?

La dynamisation est la dilution et la succution^[1]. Tout signal vibratoire se manifeste par une sinusoïde caractérisée par une amplitude et une fréquence ou longueur d'onde.

Chaque dilution fait augmenter la fréquence  de la signature vibratoire.

Pour augmenter la puissance d'un signal, il faut jouer sur son amplitude. La succution est la méthode d'amplification. Ce sont les frottements des molécules les unes contre les autres qui activent les mémoires et amplifient le signal de base.

Mais pourquoi monter la fréquence vibratoire des médicaments homéopathiques ?

C'est pour régler le problème d'accord entre une émetteur et un récepteur-radio. Habituellement, on accorde le circuit oscillant d'antenne du récepteur avec une onde d'émission. En homéopathie, le processus est inverse. On amène l'onde porteuse du signal émetteur à la fréquence de circuits oscillants biologiques spécifiques.

L'homéopathie n'agit pas sur la matière du corps physique. Elle s'adresse en tant qu'énergie à des modules énergétiques spécifiques et qu'on appelle les corps subtils, corps de lumière ou corps plasmiques. Les vestiges et documents de la chimie antique, des Ayur Vedas indiens, de l'Égypte pharaonique, de la Mésopotamie, des Mayas et probablement d'autres civilisations témoignent de leur parfaite connaissance sur ces réalités énergétiques.

Les 7 corps d'énergie

À l'intérieur du corps physique de matière se trouvent, emboîtés, par ordre décroissant en taille et croissant en fréquence vibratoire :

• un corps étherique, canevas émergétique du corps physique, mortel et jetable comme lui. Le corps éthérique déborde du corps physique
• un corps astral qui digère les émotions, mémorise, stocke et transfère celles qu'il n'est pas parvenu à traiter, soit vers le corps physique par des somatisations, soit vers le corps mental pour organiser l'avenir en conséquence
• un corps mental, sorte d'ordinateur de gestion, dont la fonction purement logique détermine le système de pensée et le psychisme
• un corps causal dont la configuration est exactement celle du squelette et qui détient la mémoire de tous nos passés généalogiques et évolutifs, et nous met en relation avec les grilles planétaires des champs morphogéniques
• un corps atmique qui nous permet la relation avec la conscience universelle supérieure
• un atome central de référence holographique de la Source primordiale

L'adaptation homéopathique

Tout l'art homéopathique réside dans la faculté de trouver la dilution adaptée au niveau du désordre. La médecine anthroposophique de Rudolf Steiner a défini les créneaux suivants :

• de 1 à 10CH ou de 2 à 20DH, on agit sur les programmes du corps éthérique directement marié au corps physique dans les troubles aigüs,
• de 10 à 20CH ou de 20 à 40DH, on agit sur les désordres du corps émotionnel, le corps astral, et les maladies chroniques
• de 20 à 30CH ou de 40 à 60DH, on agit dans le psychisme profond, les troubles comportementaux, les programmes erronés du mental et les maladies anciennes

On peut remonter très loin dans l'enfance et même dans la vie utérine pour rechercher des pathologies physiques ou psychiques avec de plus hautes dilutions Korsakoviennes.

Quelles différences entre le Korsakov et l'Hahnemann ?

Dans la procédure Hahnemann, à chaque dilution, qu'elle soit au 1/100, on dit CH, ou au 1/10, on dit DH, on utilise un nouveau flacon à chaque opération de dilution. Ainsi, pour obtenir une dilution 15CH, il faut 15 flacons. La mémoire des dilutions précédentes n'est donc pas présentes.

Dans la méthode Korsakov, on utilise un seul flacon et c'est le mouillage du verre qui sert de levain pour la dilution suivante. C'est la méthode utilisée par tous les organismes vivants dans leur procédure de désintoxication. M.D. nous l'explique :

Si nous avalons un médicament toxique, ce qui n'est pas rare, une réabsorption intestinale partielle se produit, et en remonte un échantillon par les voies lymphatiques au niveau du cavumcavum^[2] et de la gorge. Le coeur donne le rythme de la succution. Nous ravalons cette première dilution qui va être à nouveau échantillonnée par l'intestin, subir un second cycle et ainsi de suite.

La Médecine Traditionnelle Chinoise nous enseigne également que :

Le grand Yin attire le petit Yin. Le grand Yang attire le petit Yang, et inversement.

En pratique, cela veut bien dire que le petit attire le grand indésirable, l'entraîne pour l'éliminer. Il y a deux sortes de produits Korsakov : les produits manuels et les produits machine. Les produits machine proposent des dilutions allant jusqu"à 100 000 K. Préférez les dilutions manuelles, la neuvième dilution couvrant la plupart des cas. Les présentations Korsakov en haute dilution ne se font pas en liquide pour des raisons de coût de revient.

Quelles présentations choisir ?

Les formes galéniques des médicaments homéopathique sont multiples : granules, globules (en dose), trituration (en poudre), gouttes (en flacon) ou en ampoules biothérapiques. La formule galénique en granules est le plus mauvais choix thérapeutiquement parlant.

1. La forme galénique en flacon ou en ampoule peut toujours être secouée avant chaque prise, ce qui réactive le signal. En Allemagne, les gouttes et les triturations sont les formes galéniques préférées.
2. Le signal homéopatique peut être comparé à une odeur ou un parfum. Or, l'odeur, dégagée par du vin renversé par exemple, est proportionnelle à la surface d'évaporation. Il en va de même pour l'homéopathie. À volume égal, il y a plus de surface d'émanation du signal dans une trituration que dans des globules ou dans des granules. La formule liquide est donc bien celle qui fournira le plus de signal puisque l'on descend au diamètre moléculaire de chaque particule informée.

Les prises moyennes des dilutions sont de 20 gouttes, 2 à 3 fois par jour. L'équivalent d'une dose est de 100 à 150 gouttes.