Le meilleur traitement est aussi le pire
Publié le jeudi 13 avril 2023, 11h51 - modifié le 28/11/23 - Parkinson - Lien permanent
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Le 15 février 2008 , étaient publiés sur internet les résultats surprenants d'une étude portant sur la L-dopa (ou lévodopa). Ce médicament - qui était considéré comme le meilleur traitement de la maladie de Parkinson - engendre des altérations cérébrales irréversibles dès sa première prise ! Il semblerait que la situation sanitaire ait peu changé sur ce sujet. Soyez donc vigilants !
Librement tiré de Pratiques de santé, numéro 78, avril 2008, article par Vittoria Siegel
Les syndromes parkinsoniens sont caractérisés par la dégénérescence des neurones qui sécrètent la dopamine, neurotransmetteur impliqué dans la régulation de nos mouvements.
D'autres neurotransmetteurs sont impactés par la maladie : acétylcholine, noradrénaline, sérotonine.
Il apparaissait donc logique de proposer la L-dopa qui est le précurseur de la dopamine comme médication. Cependant, dès les premières prescriptions de L-dopa, il est apparu évident que les espoirs allaient vite être échaudés au vu des effets secondaires :
- troubles digestifs
- troubles du rythme cardiaque
- troubles psychiques
- mouvements anormaux dès le début du traitement, dyskinésies et dystonies
La L-dopa est donc prescrite le plus tard possible lorsque les autres médicaments ne font plus effet. Le seul bénéfice de la L-dopa réside dans l'allongement de la durée de vie de 5 ans mais à quel prix pour certains ? La L-dopa semble altérer certaines protéines du cerveau, et ce de façon définitive, chez certains patients seulement.
Comme souvent, d'autres voies thérapeutiques n'ont pas été investies par les chercheurs. Retrouver l'étude sur le site du CNRS, maladie de Parkinson et L-dopa.