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Au Ier siècle, Dioscoride l'a utilisé contre les calculs de la vessie et les douleurs menstruelles.

Au Moyen Âge, on apprécie ses pouvoirs diurétiques. Il entre même dans la composition du célèbre sirop apéritif des cinq racines.

La plante tombe pourtant dans l'oubli au début du XXe siècle, avant que des travaux scientifiques ne mettent en évidence de remarquables propriétés sur le système veineux et déclenchent un regain d'intérêt en recherche médicale.

Parties utilisées

Le rhizome, les baies et la racine seront utilisés.

Substances actives

Le fragon contient des saponosides stéroïdiques, des flavonoïdes (rutoside), des acides-alcools (acide glycolique et acide glycérique) et du sel de potassium (nitrate de potassium). Les saponosides sont les molécules desquelles la plante tire ses propriétés thérapeutiques notamment la ruscogénine. Ils agissent sur le tonus des fibres musculaires tapissant la paroi des vaisseaux sanguins, favorisant, ainsi, leur contraction. La dose minimale efficace est d'environ 10mg de ruscogénine par jour.

Propriétés

Veinotonique, anti-inflammatoire, diurétique, émollient, anti-oedémateux et antiexsudatif.

Cas d'utilisation

Son emploi est recommandé lorsqu'il existe un processus inflammatoire des veines, des varices. C'est une plante intéressante en cas d'insuffisance veino-lymphatique, de jambes lourdes, de crampes, d'hémorroïdes, de poches sous les yeux en association avec la quercétine. Le fragon peut également améliorer la circulation rétinienne.

Contre-indications

Ne pas utiliser pendant le dernier trimestre de la grossesse car cela augmente le risque de saignement lors de l'accouchement. Le manque d'études sur ce risque appelle la prudence.