Coquelicot
Publié le vendredi 20 décembre 2024, 1h57 - Papavéracées - Lien permanent
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Papaver rhoeas
Le Coquelicot est une espèce de plantes à fleurs dicotylédones de la famille des Papaveracée, originaire du bassin méditerranéen (Eurasie et Afrique du Nord). Plante sédative, pectorale et adoucissante, le coquelicot est utilisé pour lutter contre les troubles du sommeil, notamment chez l'enfant, mais aussi pour traiter les affections bronchiques, la toux et l'enrouement.
Sédative
Son usage est exclusivement interne. Toutefois, le coquelicot nécessite certaines précautions d'emploi, car de fortes doses peuvent provoquer des effets secondaires importants. Elle appartient au groupe des plantes dites messicoles car elle est associée à l'agriculture depuis des temps très anciens, grâce à son cycle biologique adapté aux cultures de céréales, la floraison et la mise à graines intervenant avant la moisson. Très répandu dans les champs, et particulièrement dans ceux de céréales, le coquelicot se distingue par le rouge vif de ses fleurs. Cette plante herbacée annuelle mesure de 50 à 60 cm de haut et présente une longue tige fine et velue, d'apparence fragile. Ses feuilles ovales et dentées se divisent en étroits segments. Les grandes fleurs solitaires fleurissent de mai à septembre et présentent un fruit sous forme de capsule ovoïde.
Propriétés médicinales
Utilisation interne
Sédatif, le coquelicot a des vertus apaisantes permettant de trouver le sommeil et de lutter contre les insomnies, notamment chez les enfdants de plus de 7 ans. Antitussive, antiseptique et apaisante, cette plante favorise l'expectoration et présente des propriétés antispasmodiques. Elle participe donc au traitement des bronchites, de la coqueluche, de la toux, de l'enrouement et des maux de ventre.
Indications thérapeutiques usuelles
- Insomnies, difficultés d'endormissement, affections des voies respiratoires, comme la toux et la bronchite.
Autres indications thérapeutiques démontrées
- Fièvre modérée, le coquelicot augmente la sécrétion sudorale, angines, abscès dentaires, les anthocyanosides contenus dans les pétales sont antiseptiques.
Parties utilisées
Les pétales, les capsules et les feuilles, une fois séchés, sont utilisés en phytothérapie.
Principes actifs
Alcaloïdes, anthocyanosides, mucilage, tanins.
Utilisation et posologie
En infusion, faire bouillir 20g de pétales séchées dans un litre d'eau.
En sirop, laisser infuser, pendant six heures, 65g de pétales dans un litre d'eau, puis filtrer et ajouter 180g de sucre pour 100ml de liquide.
En décoction, laisser macérer de 8 à 10 capsules séchées dans un litre d'eau. Les enfants peuvent boire cette préparation mélangée à du lait chaud.
Précautions d'emploi
Certaines personnes peuvent présenter une sensibilité au coquelicot. Il est donc préférable de commencer un traitement par la dose minime d'une cuillère à café à sirop.
Contre-indication
Le coquelicot est contre-indiqué durant la grossesse et l'allaitement, ainsi que chez les enfants de moins de 7 ans.
Effets indésirables
À trop fortes doses, le coquelicot peut provoquer des effets secondaires importants, tels que la somnolence ou des hallucinations.
Interactions
Il convient de ne pas utiliser le coquelicot avec d'autres plantes sédatives. En cas d'affections respiratoires, il peut être associé à du bouillon blanc ou à de la racine de réglisse.
Il est prudent de ne pas combiner le coquelicot avec des somnifères ou des anxiolytiques et, d'une manière générale, avec tous les médicaments favorisant le sommeil.