La Santé Par Choix

Librement tiré d'Alternative Santé, numéro 43, février 2017, un article par le docteur Georges Van Snick

La goutte touche 1 à 2% des adultes, essentiellement les hommes, à plus de 80%, ayant entre 50 et 60 ans. Les femmes sont presque exclusivement touchées après la ménopause, les œstrogènes étant uricosuriques. Cette pathologie atteint principalement l'homme actif, stressé, s'alimentant mal, abusant des plaisirs de la table et sédentaire. Le malade présente généralement un excès pondéral et son foie et son pancréas sont fort sollicités. Il a tendance à faire de l'hypertension, et son intestin est irrité par des déséquilibres alimentaires chroniques. Un drainage rénal sera toujours le bienvenu, d'autant que l'acide urique intoxique le parenchyme rénal.

Le traitement par les plantes

En complément à un régime adapté, en dehors des traitements classiques, le traitement de la goutte ne peut être qu'un traitement prolongé.

Il doit débuter un mois après la dernière crise de goutte. Il peut être basé sur l'association d'un régime diététique et de phytothérapie.

La vitamine C a un effet uricosurique à la dose recommandée de 500mg par jour, idéalement sous forme d'acerola.

Arctium lappa, la bardane, issue de la famille des astéracées, dont on utilise la racine, contient 25 à 45% d'inuline. Elle a un effet diurétique. Ses propriétés dépuratives^[1] améliorent le métabolisme des purines; de là découle son action anti-inflamamatoire.

Harpagophytum procumbens, griffe du diable, issue de la famille des pédaliacées, dont on utilise la racine, contient des harpagosides; de là découle son action anti-inflammatoire.

Ribes nigrum, le cassis, issue de la famille des grossulariacées, dont on utilise les feuilles, contient de la vitamine C, de la vitamine P et des polyphénols, les flavonoïdes. Elles possèdent une action anti-inflammatoire couplée à une action diurétique qui favorise l'élimination des déchets de l'organisme (acide urique, acide lactique, toxines).