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Maladie de Lyme

La maladie de Lyme sévit surtout dans l'hémisphère nord. En Europe, elle est fréquente en Allemagne, Autriche, Suisse et dans les pays de l'Est. En France, on la retrouve également dans l'Est, surtout en Alsace ainsi que dans le Limousin et Rhône-Alpes. Le nombre de cas annuels varie sur la période 2009-2020 entre 25 000 pour les années les plus basses et 68 000 pour les années les plus hautes.

Maladie de Lyme, juil. 2023Cette maladie est répertoriée depuis le début du vingtième siècle. Mais ce n'est qu'en 1975 qu'elle a été à nouveau sous les projecteurs de l'actualité suite à une épidémie d'arthrite inflammatoire infantile due à des piqûres de tiques à Old Lyme, dans le Connecticut, aux États-Unis.

La maladie de Lyme est un infection due à une bactérie, la borrelia burgdorferi d'où le nom que lui donne les autorités médicales de "borréliose". Cette bactérie parasite les petits mammifères et sans doute également les oiseaux. Elle passe chez l'homme par l'intermédiaire de la tique principalement dans le milieu rural pendant les périodes de plus fortes chaleurs, de mai à octobre.

Les symptômes graves apparaissent plusieurs mois après la piqûre

La maladie peut évoluer en trois phases qui ne sont pas toujours présentes et dont le tableau symptomatique peut changer. Il n'est donc pas aisé de diagnostiquer la maladie de Lyme.

La phase primaire se caractérise par la survenue d'un érythème

(rougeur) cuisant, grossièrement circulaire et centré sur la piqûre de la tique. Cette trace grossit et disparaît à partir de son centre en quelques semaines. Cette phase s'accompagne d'un état fébrile avec frissons, courbatures, douleurs articulaires, ou maux de tête.

La phase secondaire correspond à la dissémination de la bactérie dans l'ensemble du corps

Elle débute quelques semaine à quelques mois plus tard. Une guérison spontanée est encore possible. Cette phase s'accompagne de signes cutanés sous forme de nodule au niveau du pavillon d'une oreille ou d'un mamelon, de signes neurologiques sous forme d'inflammation des nerfs, de maux de tête et d'une sensibilité cutanée exacerbée, de signes rhumatologiques, gonflement de certaines articulations dont le genou qui deviennent chaudes, rouges et douloureuses.

La phase tertiaire, tardive, survient des mois, voire des années après l'infection

Elle se remarque par des manifestations neurologiques proches de la sclérose en plaques [1], par des signes rhumatologiques proches de la polyarthrite rhumatoïde [2], par des signes dermatologiques sous forme de plaques violacées.

De nombreux auteurs ont vu dans la borrelia une cause possible des maladies difficiles comme la fibromyalgie, la sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde, la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou maladie de Charcot, la fatigue chronique, la spondylarthrite ankylosante, les dépressions sévères, les migraines, la maladie d'Alzheimer.

Un diagnostic difficile et des analyses trompeuses

D'autant plus que la maladie peut être provoquée par d'autres voies que la piqûre de tique comme la transfusion, la grossesse, les piqûres de moustique, d'araignée... Le diagnostic repose sur une sérologie de Lyme (test ELISA ou Westerne Blot) qui recherche les anticorps contre la borrelia burgdoreri avec dosage des IgG et des IgM. Ces tests cependant ne révèlent que la présence de cette bactérie qui est plutôt installée en Amérique et non pas en Europe ! Un test positif est donc un élément affirmatif de la présence de la borrélie, mais un test négatif ne permet pas de tirer de conclusion dans un sens ou dans un autre...

La borrélie se cache pour échapper aux antibiotiques

En effet, la maladie de Lyme, malgré un traitement antibiotique à dose efficace et précoce, peut laisser la place au syndrome post-maladie de Lyme ou maladie de Lyme chronique. La bactérie demeure souvent tapie dans des sites difficilement accessibles aux antibiotiques, comme les hématies, les lymphocytes, ou des points enkystés. Elle pourra alors ressurgir et provoquer de nouvelles pathologies semblables à celles de la phase tertaire.

Les traitements naturels : huiles essentiels et alcalinisants

Les traitements naturels pourront aider à tous les stades de la maladie. Ils seront associés aux traitements allopathiques ou bien, seront pris lorsque ceux-ci auront échoué.

Il faudra tout d'abord soulager le système immunitaire en limitant, voire supprimant si vous le pouvez, la consommation de sucreries, de laitages et de graisses cuites. Introduisez dans votre alimentation des crudités, des fruits, des légumes, des poissons riches en oméga 3 et des huiles végétales pour l'équilibre acido-basique et le drainage digestif.

Pour les traitements qui ciblent la maladie, à base d'huiles essentielles et le traitement par fréquence, je vous renvoie aux écrits du docteur Luc Bodin. Des conseils pourront vous être donnés en message privé.

Pour renforcer le système immunitaire et diminuer les douleurs

Pour relancer l'immunité, echinacea purpurea en teinture mère, cinquante gouttes matin et soir.

Pour atténuer les douleurs, ribes nigrum (cassis) en gemmothérapie 1D, cinquante gouttes matin et soir.

Pour drainer le foie et les reins, taraxacum, raphanus, chelidonium, berberis.

Pour lutter contre l'inflammation, granion cuivre, une ampoule matin et soir, granion or, une ampoule matin et soir, oligosol cuivre-or-argent, une dose le matin si maladie chronique.

  • NE PAS DONNER de zinc qui pourrait favoriser la multiplication des bactéries

Pour lutter contre la fatigue et relancer l'immunité, magnésium et vitamine C à raison de trois à quatre grammes par jour à prendre le matin et le midi

  • ÉVITER les autres antioxydants car le système immunitaire utilise les radicaux libres pour détruire les bactéries. Cela reste vrai pour toutes les infections !

Note(s)

  1. ^ La sclérose en plaques évolue sur plusieurs années en alternant des périodes de poussées et de rémissions jusqu'à s'installer sous forme de handicap permanent. Le tableau symptomatiqu est très large et touche de nombreux systèmes et fonctions allant de troubles de la motricité et de l'équilibre, à des troubles psychiques et cognitifs en passant par des troubles oculaires et généraux.
  2. ^ La polyarthrite rhumatoïde est une maladie articulaire inflammatoire et chronique  (ou rhumatisme inflammatoire chronique) qui touche plusieurs articulations. Elle se manifeste par des poussées de durée variable et des périodes d'accalmie.C'est une maladie auto-immune caractérisée par la fabrication d'auto-anticorps dirigés contre la membrane synoviale des articulations.Sans traitement, la maladie atteint progressivement de nouvelles articulations et entraîne la déformation ou la destruction progressive des articulations touchées (souvent celles des mains et des pieds). Dans certaines formes plus rares de la maladie, des manifestations extra-articulaires apparaissent, touchant d'autres organes.
Philippe Idlas

Auteur·rice : Philippe Idlas

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